Taxe d'habitation : le député de Paris David Amiel dénonce une "taxe injuste"
"La taxe d'habitation était très injuste", dénonce dimanche 3 novembre sur franceinfo David Amiel, député EPR de Paris, alors que la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation Catherine Vautrin ferme la porte, dans les colonnes du Parisien/Aujourd'hui en France à un retour de cette taxe, supprimée progressivement entre 2018 et 2023.
Le député Ensemble pour la République assure que cette taxe sur les résidences principales "était très élevée dans les villes pauvres et les petites villes de la périphérie des grandes métropoles" mais "très faible dans les villes riches".
"Mauvais impôt"
David Amiel considère que ce n'est pas le moment de rétablir cet impôt, mais plutôt celui de "lutter contre les fractures territoriales entre les grandes métropoles où se concentrent les richesses et le reste du territoire", ou encore "d'aider la classe moyenne qui fait face à tant de difficultés sur le pouvoir d'achat".
🔴 Taxe d’habitation➡️ "C’était une taxe qui était très injuste (…) au moment où on veut aider la classe moyenne il est évident que la taxe d’habitation serait un extrêmement mauvais impôt ", juge David Amiel, député EPR de Paris. pic.twitter.com/cvELtCqSg1
— franceinfo (@franceinfo) November 3, 2024
Alors que plusieurs municipalités réclament le retour de cette taxe pour redresser leurs finances, le député de Paris affirme que la suppression de cette taxe a "été compensée à l'euro près pour les communes et les mairies, avec des recettes plus dynamiques". Le député du camp présidentiel estime qu'une réflexion doit plutôt être menée "avec les collectivités locales" pour savoir quels "leviers" supplémentaires leur donner, "notamment sur les dépenses et les normes". "On doit avoir une approche beaucoup plus large de la décentralisation et des leviers qu'on donne aux élus locaux", insiste-t-il.
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