Finances locales : "Il n'y aura pas de retour à la taxe d'habitation", affirme Catherine Vautrin

Pour la ministre du Partenariat avec les territoires, une réflexion doit être menée sur une contribution locale pour soulager les finances des collectivités. Une concertation avec les élus sera ouverte "début 2025".
Article rédigé par franceinfo
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La ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, Catherine Vautrin, à l'Elysée, à Paris, le 15 octobre 2024. (ANDREA SAVORANI NERI / NURPHOTO / AFP)

Le gouvernement le redit fermement, samedi 2 novembre : "Il n’y aura pas de retour à la taxe d’habitation sur les résidences principales", assure auprès du Parisien la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, Catherine Vautrin. Récemment, en raison d'une situation budgétaire très dégradée pour les collectivités, des élus ont proposé de revenir sur la fiscalité locale, en dénonçant au passage la suppression de la taxe d'habitation sur les résidences principales, une mesure défendue par Emmanuel Macron. Plusieurs membres du gouvernement avaient déjà fermé la porte à un retour de cet impôt.

Dans cette interview, la ministre se dit cependant "prête à reprendre des travaux relatifs à la fiscalité qui avaient été commencés par des élus du CFL, le Comité des finances locales. Il faut probablement regarder comment on peut permettre aux collectivités de mieux maîtriser leurs ressources", explique-t-elle, alors que les voix se font de plus en plus nombreuses pour donner aux collectivités des moyens pour mieux maîtriser leurs investissements.

Ce chantier ne prendra pas la forme d'une "nouvelle taxe", assure Catherine Vautrin, "mais il faut réfléchir à une participation possible au fait de vivre dans la ville ou le village. Il n’y a rien de gratuit. Ce point ne sera en tout état de cause pas inscrit dans ce budget. Je souhaite ouvrir une concertation avec les élus locaux début 2025". L'Association des maires de France propose notamment une "contribution citoyenne au service public", une idée qui n'est "pas ridicule", avance la ministre.

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