Cet article date de plus de six ans.

Ascoval : en plein désespoir, les salariés bloquent leur usine

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Ascoval : en plein désespoir, les salariés bloquent leur usine
Ascoval : en plein désespoir, les salariés bloquent leur usine Ascoval : en plein désespoir, les salariés bloquent leur usine
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

Nouveau coup dur pour les 280 salariés d'Ascoval dans le Nord. Le groupe Vallourec qui détient 40% de l'usine placée en redressement judiciaire depuis février vient d'annoncer qu'il ne soutiendra pas financièrement le projet de reprise du candidat le plus sérieux. En colère, les salariés bloquent leur aciérie depuis mardi 23 octobre au matin.

Depuis 6 heures mardi 23 octobre, les salariés d'Ascoval bloquent tous les accès à leur usine, dans le Nord. Dès qu'ils ont appris la mauvaise nouvelle, ils ont cessé le travail. Les chances de retrouver un repreneur s'éloignent. Ils craignent d'être tous licenciés. Ascoval est une usine de fabrication d'aciers spéciaux en liquidation judiciaire depuis février 2018. L'actionnaire principal Vallourec a refusé lundi soir de soutenir la seule offre ferme de reprise qu'il y avait sur la table.

Le gouvernement suit de près cette affaire

L'acheteur réclamait à Vallourec une aide de 51 millions d'euros pour garantir l'avenir du site. Mais pour Vallourec, cette offre de reprise n'est pas assez solide : "L'examen du plan de reprise montre que les besoins de financement du projet ont été largement sous-évalués", est écrit dans un communiqué de l'entreprise. En tout, 281 emplois sont menacés. C'est un dossier que le gouvernement suit de très près. Mardi 23 octobre au matin, Bruno Le Maire a appellé Vallourec à prendre ses responsabilités et la secrétaire d'État auprès du ministre, Delphine Gény-Stephann, rencontrait les syndicats et dirigeants. Le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin) doit se prononcer mercredi 24 octobre sur l'avenir de l'entreprise.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.