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Automobile : quelles conséquences de la pénurie de matières premières pour les sous-traitants ?

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Automobile : quelles conséquences de la pénurie de matières premières pour les sous-traitants ?
Automobile : quelles conséquences de la pénurie de matières premières pour les sous-traitants ? Automobile : quelles conséquences de la pénurie de matières premières pour les sous-traitants ?
Article rédigé par France 2 - J.Bigard, F.Bohn, J-A.Balcells, N.Lachaud
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La pénurie de matières premières et de pièces détachées touche particulièrement le secteur de l'automobile. Les constructeurs et leurs sous-traitants doivent de plus en plus souvent mettre leur chaîne de production à l'arrêt.

Derrière chaque voiture se cachent souvent des sous-traitants français, et leurs milliers de salariés. Pour Lisi Automotive, un fabricant de pièces en acier et plastique, en région parisienne, la journée commence mal : l'entreprise n'a pas pu être approvisionnée correctement et une matière première manque à l'appel. "C'est frustrant, parce que c'est du manque de production, c'est donc de la perte", confie le chef d'équipe. L'incertitude est aussi difficile à gérer pour les salariés. "Le chômage, je n'ai jamais connu, et là, ça me perturbe un petit peu", confie un employé.

Hausse des prix et machines à l'arrêt

En plus des pénuries, le prix de certaines matières premières, comme le plastique et l'acier, grimpe en flèche. "On a aucune échappatoire, on est obligé de passer ces hausses au client pour pouvoir préserver l'équilibre économique de l'entreprise", explique François Liotard, directeur général de Lisi Automotive. Le plus gros problème reste encore la vente. Les clients de la société, des constructeurs automobiles, ont en effet arrêté leur production, par manque de semi-conducteurs. "Les clients ne sont pas venus enlever les pièces, ça nous a donc fait un surstock en termes de produit fini, qui nous a amené à un ralentissement de la production", détaille Lionel Baud, le directeur d'usine. L'usine ne tourne aujourd'hui qu'à 75% de ses capacités. Les 250 salariés ont signé un accord d'activité partielle. 

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