Cet article date de plus d'un an.

Industrie : dans le Nord, les salariés de Valdunes ne désarment pas

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Industrie : les salariés de Valdunes, dans le Nord, ne désarment pas
Article rédigé par France 3 - B. Gelot, B. Six, M. Mouamma, S. Gravelaine, France 3 Hauts-de-France
France Télévisions
France 3
Valdunes, le dernier fabricant français de roues et d’essieux de l’industrie ferroviaire est menacé de fermeture, depuis que les actionnaires chinois ont annoncé leur retrait. Les syndicats réclament une intervention de l’État.

Ils étaient une centaine de manifestants à défiler dans la matinée du samedi 13 mai à Trith-Saint-Léger (Nord), un des deux sites de l’entreprise Valdunes, menacés de fermeture. "Ça fait 380 familles qui sont dans l’incertitude, qui fabriquent des produits de qualité, qui représentent la France", confie Eric Vincent, employé depuis 34 ans. Outre les salariés, les élus locaux de tous bords se mobilisent, ainsi que le président de la région, Xavier Bertrand, ou encore le communiste Fabien Roussel. 

L'État promet d'apporter son soutien 

Valdunes est le dernier fabricant français de roues et d’essieux pour trains, tramways et métro. Le 5 mai dernier, son actionnaire chinois depuis 10 ans a annoncé son désengagement total. Le géant de la sidérurgie ne veut plus combler le déficit, de 10 millions de perte par an. Emmanuel Macron a chargé son ministre de l’Industrie, Roland Lescure, de suivre le dossier de très près. "On va tout faire pour trouver [un repreneur]", a assuré sur France Inter ce dernier, qui doit continuer ses consultations dans la semaine prochaine. Les salariés des deux sites nordistes sont eux en grève illimité. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.