Cet article date de plus d'un an.

Industrie : les Hauts-de-France vont-ils devenir la “battery valley” ?

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Industrie : les Hauts-de-France vont-ils devenir la “battery valley” ?
Article rédigé par France 3 - A. Peyrout
France Télévisions
France 3
Trois usines de batteries électriques voient le jour dans le nord de la France, avec l'objectif de créer 10 000 emplois en trois ans. Le but est clair : concurrencer la Chine. Explications avec Alexandre Peyrout, présent sur le plateau du 19/20, vendredi 12 mai.

L’usine de batterie pour voitures électriques de Billy-Berclau (Pas-de-Calais) ouvrira dans quelques mois ses portes, et produira chaque année 300 000 pièces. Les projets comme celui-ci se multiplient et se concentrent tous dans le Nord de la France. “La région Hauts-de-France le revendique : elle se rêve vallée européenne de la batterie électrique. (...) Au total, cette vallée de la batterie [avec les usines de Douai et de Dunkerque], c’est la promesse de 10 000 emplois d’ici trois ans et la capacité, à terme, d’équiper 2 millions et demi à 3 millions de véhicules électriques”, explique Alexandre Peyrout, présent sur le plateau du 19/20, vendredi 12 mai.

Pour concurrencer la Chine, il faudra embaucher

Après le site de Douvrin (Pas-de-Calais) dans les prochaines semaines, les implantations vont s’étaler entre 2023 et 2026, s’il n’y a pas de retard. ”L’enjeu est d’aller vite, d’autres pays sont eux aussi dans la course comme l’Allemagne, déjà très avancée”, relate le journaliste. L’objectif est de rivaliser avec le leader mondial du secteur, la Chine.

Et pour cela, il faut recruter, chose délicate. “Les industriels se tournent vers les salariés de l'automobile traditionnelle. Car plusieurs dizaines de milliers d’emplois pourraient être supprimés avec la fin des moteurs thermiques en Europe à l’horizon 2035”, dit Alexandre Peyrout. Des centres de formations se montent, le secteur doit apprendre de nouvelles compétences pour faire face à ce défi.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.