Petroplus : six offres de reprise, selon les syndicats
Il y a six repreneurs potentiels pour le site Petroplus de Petit-Couronne, en Seine-Maritime, selon les syndicats. Alors que le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a annoncé mardi que cinq dossiers avaient été déposés pour la reprise du site, l'intersydicale affirme que six offres seront présentées, mercredi après-midi, lors d'un Comité d'Entreprise extraordinaire.
Deux repreneurs dont l'identité n'était pas connue jusqu'à présent auraient déposé un dossier devant le tribunal de commerce : une société d'investissement salarial, Damanapol, et un groupe nigérian, FJ Energy. Sur les cinq repreneurs annoncés dès mardi, on connaissait le nom de quatre d'entre eux : le groupe egyptien Arabiyya Lel Istithmaraat, le Suisse Terrae, et les groupes Murzuk (Libye) et NetOil (Dubaï).
Tous les emplois conservés dans l'offre d'A.I.
Selon Arnaud Montebourg, seules deux offres sont "sérieuses et financées " : celles d'Arabiyya Lel Istithmaraat (A.I.) et de Terrae. Ce mercredi matin, le groupe égyptien a réaffirmé qu'il entendait conserver la totalité des emplois sur le site, par la voix de son représentant en France, Michel Billard de la Motte.
"La proposition
qui a été transmise aux administrations judiciaires hier contient une
proposition de reprise totale des salariés, sauf le personnel qui a l'intention
d'ores et déjà de partir à la retraite dans les mois prochains, environ 60
salariés ", affirme Michel Billard de la Motte. Le groupe égyptien, qui
gère 70% du réseau électrique égyptien, est très présent en Afrique du Nord et
au Moyen-Orient.
L'offre maintenue même
sans aide de l'Etat
En outre, le représentant
du groupe égyptien a souligné que la prise de participation de l'Etat, bien que
souhaitée, n'était pas une condition indispensable au maintien de l'offre de
reprise: "il s'agit d'un souhait, pas d'une demande nécessaire à
l'investissement. L'offre sera maintenue si l'Etat refuse", a déclaré
Michel Billard de la Motte. L'entreprise a demandé à l'Etat de participer à
hauteur de 20 à 25%. Mardi matin, Arnaud Montebourg avait dit ne pas exclure la
possibilité d'une participation minoritaire de l'Etat.
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