Sidérurgie : "On peut souffler", réagit la CFDT après la reprise d'Ascometal par un fonds britannique
"Aujourd'hui, on peut souffler et entrevoir un nouvel avenir pour les salariés", se réjouit mardi 9 juillet au micro de France Culture Alain Hilbold, délégué CFDT central à Ascometal, au lendemain de la décision du tribunal de Strasbourg de valider la reprise du groupe sidérurgique par le fonds d'investissement britannique Greybull.
Le syndicaliste salue l'accompagnement financier accordé par l'État à Greybull, sous forme de prêt. S'il reconnaît que ce sont des "sommes importantes" et que "l'État a certainement cédé sur les demandes" du fonds britannique, Alain Hilbold est convaincu que, sans l'État, "ce serait déplorable aujourd'hui".
Un nouveau marché : défense et armement
Le délégué CFDT espère que cette la reprise pourra "redonner confiance aux salariés sur les sites de production ou dans les fonctions support" ou leur offrir "de nouvelles compétences". Il juge "crucial" de redonner cette confiance aux salariés, surtout après les dernières années difficiles pour le groupe sidérurgique du fait notamment "du Covid, de la crise des semi-conducteurs".
"Ça fait des mois qu'Ascometal tangue dangereusement (...) on a bon nombre de démissions", déplore-t-il. Alain Hilbold affirme que "l'objectif de Greybull est de remettre Ascometal sur les rails, sur un marché nouveau pour [l'aciériste] : le marché de la défense, de l'armement".
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