Mardi 23 novembre, une journée "ville morte" était organisée à Migennes, dans l'Yonne, une semaine après l'annonce de la fermeture de l'usine automobile Benteler. 400 salariés, dont de nombreux couples, craignent de perdre leur emploi si le site ne trouve pas repreneur.
Le message des salariés était clair, mardi 23 novembre : ils ne se laisseront pas enterrer vivants, malgré la fermeture annoncée de leur usine. Benteler, à Migennes (dans l'Yonne) emploie 400 personnes dont une soixantaine de couples, à l'image de Sébastien Misier et Pascale Lalande. "L'annonce nous a fait un gros coup. Et on risque de perdre tous les deux nos emplois", soulignent les salariés de l'usine allemande.
Nouvelle réunion prévue
Les couples et les familles en difficultés sont soutenus par la ville entière. Certains commerçants ont participé à une opération "ville morte" mardi, fermant leurs boutiques pour marcher aux côtés des salariés du site automobile. Dans les rues, 500 salariés et habitants se sont mobilisés. Retrouver un emploi ailleurs semble difficile dans une région déjà désertée où Benteler occupe le statut de "dernière grosse usine", comme l'explique un gréviste. Une nouvelle table ronde avec l'État, la région et Benteler doit se réunir dans les prochains jours avec l'espoir que de nouveaux repreneurs se manifestent.
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