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Inflation : "Il ne faut pas attendre d'amélioration avant début 2023", prévient Bruno Le Maire

Le ministre de l'Economie était l'invité de "C dans l'air" sur France 5.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire,devant l'Elysée, le 24 août 2022. (DANIEL PIER / NURPHOTO / AFP)

Pas d'éclaircie à l'horizon. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a assuré qu'il ne fallait "pas attendre d'amélioration sur le front de l'inflation avant début 2023". Mais "nous n'avons pas aujourd'hui de scénario sur la table qui prévoit une inflation à deux chiffres en France", a nuancé le ministre, invité de l'émission "C dans l'air", sur France 5, mercredi 24 août. En juillet, en un an, les prix à la consommation ont progressé de 6,1%, selon l'Insee.

Un risque de récession en Europe suspendu aux décisions du Kremlin

En France, "dans les semaines et les mois qui viennent, jusqu'à la fin de l'année 2022, nous continuerons à avoir des prix très élevés. Ensuite, début 2023, en tout cas, c'est ce que nous prévoyons, dans le premier trimestre 2023, on devrait commencer à voir reculer les prix et l'inflation. Ça se fera progressivement", a-t-il précisé. Dans un entretien au quotidien Sud-Ouest publié dimanche, le ministre avait déclaré que la France était "au pic de l'inflation". En conséquence, "c'est maintenant qu'il faut aider le plus les Français" avant de cibler les aides "sur ceux qui en ont le plus besoin" à compter de 2023, avait-il expliqué.

Sur France 5, le ministre a également évoqué la situation économique dans la zone euro qui reste dépendante de la situation dans le conflit entre l'Ukraine et la Russie.

"C'est sur la question du gaz russe que se jouera une partie de la croissance en Europe dans les mois qui viennent."

Bruno Le Maire, ministre de l'Economie

sur France 5

"Tout va dépendre des décisions de Vladimir Poutine sur le gaz, insiste le ministre, si jamais il décide de couper le gaz pour l'UE et la zone euro, nous évaluons l'impact sur la croissance, pour la seule France, à un demi-point de PIB, et sans doute davantage pour d'autres économies plus dépendantes du gaz russe que nous."

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