Inflation : les vols à l’étalage se multiplient
C’est un exercice quasi-quotidien. Le directeur de cette moyenne surface située à Chagny en Saône-et-Loire inspecte les rayons à la recherche d’emballages de produits volés. "Avec ce qu’il se passe en ce moment, c’est clair que les gens essaient tout", explique Alexis Herbin, directeur de magasin. Sans parler de ceux, consommés directement sur place : "Quelqu’un a bu, a laissé la cannette là, pour moi c’est du vol", ajoute-t-il.
Entre 10 000 et 15 000 euros de préjudice par an
Avec l’inflation, les vols à l’étalage sont en augmentation de 14 %. La majorité des clients ne cautionne pas, mais ces pratiques ne les étonnent pas vraiment. "Si les gens ont vraiment des problèmes d’argent et ne peuvent pas se nourrir correctement, on peut comprendre", commente un client. Et les profils des voleurs sont très variés "Des personnes âgées, des jeunes, des lycéens, des personnes actives", énumère Alexis Herbin qui a installé vingt caméras de vidéosurveillance supplémentaires. Le préjudice pour ce supermarché se situe entre 10 000 et 15 000 euros chaque année. S’il continue à augmenter, le gérant n’exclut pas d’employer un agent de sécurité.
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