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Insee : "La reprise économique se diffuse"

Dans ses nouvelles prévisions pour 2015, l’Institut national de la statistique et des études économiques dit s’attendre à une accélération de la croissance et une stabilisation du chômage.
Article rédigé par Isabelle Chaillou
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (L'Insee prévoit une accélération de la croissance cette année, mais sans baisse du chômage © MaxPPP)

L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) prévoit que la croissance atteindra 1,2% sur l’année 2015. Ce pronostic n’est pas encore suffisant pour inverser la courbe du chômage, mais l’emploi devrait repartir, notamment avec les contrats aidés. Le redémarrage serait visible en particulier dans les secteurs des services et de l’intérim. Ces prévisions font dire à l’Insee que le chômage devrait se stabiliser d’ici la fin de l’année. La consommation des ménages devrait soutenir ces signes positifs. 

Des signes positifs 

Tous les signaux ne sont pas au vert, mais d’après l’INSEE l’économie française serait enfin sur la voie du rebond. L’Insee ne va pas jusqu’à dire que la politique du gouvernement commence à produire ses effets mais les experts soulignent que les allègements de charge du pacte de responsabilité et du crédit d’impôt compétitivité emploi devraient permettre aux entreprises de redresser leurs marges, avec la clé d’ici la fin 2015, un redémarrage de l’investissement.

C’est un vrai changement puisque ce point crucial de l’investissement des entreprises, c’était le maillon faible de la reprise. L’Insee prévoit d’ailleurs qu’en fin d’année 2015 l’investissement pourrait devenir le moteur d’une croissance tirée jusqu’à maintenant par la consommation des ménages.

La consommation en soutien de la croissance

C’est du jamais vu depuis huit ans. Cette année, le pouvoir d’achat des français devrait augmenter de près de 2%. Ce rebond s’explique par une hausse des revenus, c’est à dire les salaires, les prestations sociales ou encore les dividendes. D’après Laurent Clavel, économiste à l'Insee, il y aurait aussi moins de contraintes sur le budget des ménages.

"En 2015, on a à la fois, une moindre progression des impôts, déjà vue en 2014 et on a une moindre inflation ce qui favorise le pouvoir d’achat des ménages."

Les signes positifs repérés par l'Insee : un reportage d'Isabelle Chaillou

Si ce regain de pouvoir d’achat soutient la croissance, les Français devraient s’en servir aussi pour épargner. Mais l’investissement des ménages reste en berne notamment dans l’immobilier.

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