Jour de grève et de négociations à France Telecom
A la mi-journée hier, l’entreprise évaluait le taux de grévistes à environ 15%, tandis que les syndicats en revendiquaient 25% (CFE-CGC) à 40% (Sud-PTT).
Des préavis de grève ont été déposés pour deux jours. Hier, alors que s’ouvraient des négociations entre direction et partenaires sociaux sur les conditions de travail à France Telecom. Et aujourd'hui, alors qu'une manifestation nationale est prévue à Paris : le cortège devrait rejoindre en début d’après-midi le siège de l’entreprise, dans le XVe arrondissement, où se tiennent les négociations. En attendant, des manifestations régionales étaient organisées hier.
La direction a annoncé la prolongation jusqu’au 31 décembre du gel des mobilités forcées. Par ailleurs, les salariés à moins de trois ans de la retraite ou ceux optant pour un "temps partiel senior" ne pourront faire l'objet d'une "mobilité non souhaitée". Enfin, le PDG s'engage à ce que les salariés puissent bénéficier
d'une période de trois ans de stabilité minimum sur un poste.
De son côté, Sud souhaite obtenir "l’arrêt des suppressions d’emploi, des mobilités forcées, des fermetures de sites et des objectifs individuels".
Renouveau social
Dans un courriel adressé à l’ensemble des salariés, Stéphane Richard, le nouveau N.2 de France Telecom, a promis "le renouveau social dont l’entreprise a besoin", après une vague de tentatives de suicides (24 en 18 mois) qui a touché le groupe.
Stéphane Richard, choisi au printemps dernier pour succéder en 2011 à Didier Lombard à la tête de France Telecom, a pris la direction générale du groupe, après la "démission" forcée de Louis-Pierre Wenes (lire nos articles ci-dessous).
Gilles Halais, avec agences
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