Cet article date de plus de neuf ans.

La coopérative des ex-Lejaby en liquidation judiciaire

La coopérative des Atelières, dont font partie des anciennes ouvrières de Lejaby, a été placée en liquidation judiciaire ce mardi. L'entreprise érigée en modèle du "made in France" devrait fermer jeudi soir après livraison des dernières commandes enregistrées.
Article rédigé par Elise Delève
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Un rassemblement pour sauver Lejavy, le fabricant de lingerie, en 2012 © Reuters-)

L’aventure des Atelières va prendre fin. Une trentaine d’anciennes ouvrières de Lejaby ont vu le sort de leur coopérative scellé par le tribunal de commerce de Lyon ce mardi. La coopérative s’est déclarée en cessation de paiement au début du mois, apprend-on ce lundi et, aujour'hui, le tribunal a prononcé la liquidation judiciaire de la coopérative. Selon sa président, Muriel Pernin, la justice a accepté que la coopérative puisse "terminer les commandes enregistrées". Le site devrait fermer jeudi soir.

Dans une interview accordée au Figaro , Muriel Pernin présidente-fondatrice des Atelières a estimé que "selon toute vraisemblance, la société sera liquidée ".

Le chiffre d'affaires des Atelières est en dessous des prévisions (250.000 euros contre un million prévu). De plus, les commandes du principal client ont été moins nombreuses que prévues (6.000 au lieu de 14.000).

"Nous étions un petit navire qui a rencontré des vents contraires" (Muriel Pernin, présidente-fondatrice des Atelières

 

En 2011, le fabricant de lingerie avait été mis en liquidation judiciaire. Les ouvrières avaient alors relancé cette PME de Villeurbanne au sein d'une coopérative et font un appel aux dons qui rassemble 250.000 euros. En 2014, nouveau coup dur pour l’entreprise qui fabrique de la lingerie haut de gamme qui frôle la liquidation. Les ouvrières lancent une souscription citoyenne qui récolte 657.150 euros en mars. Une levée de fonds saluée par les ministres du Redressement productif et de l'Economie sociale de l’époque, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon.

La lutte pour sauver le fabricant de lingerie haut de gamme aura duré des années. Claude Cordier retrace l'histoire

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.