La SNCF va pouvoir assouplir ses tarifs de TGV, a indiqué le gouvernement vendredi
Elle devra en contrepartie contribuer au financement des trains déficitaires.
Cela devrait entraîner une plus grande amplitude des prix, avec des hausses des tarifs en première classe, notamment.
"On va mettre un peu plus de souplesse dans le cadre actuel, mais on va garder un cadre. L'objectif est d'avoir un yield management (tarification des capacités en fonction de la demande, nldr) plus efficace", a-t-on expliqué dans l'entourage du secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau, précisant une information du quotidien Les Echos.
"On aura donc des billets plus chers pour des déplacements d'affaires, mais aussi plus de Prem's (la catégorie de prix les plus bas pour ceux qui réservent tôt, ndlr), plus de tarifs réduits", a-t-on ajouté de même source, soulignant que "le prix moyen du billet ne devrait pas augmenter".
Les prix du TGV évoluent aujourd'hui de manière limitée autour du tarif de référence fixé par le gouvernement. La SNCF a obtenu un élargissement de la marge de manoeuvre "afin d'obtenir un meilleur taux de remplissage", a-t-on indiqué au ministère.
"Les Français se plaignent souvent de ne pas comprendre grand chose à l'évolution des prix du TGV. Les choses ne risquent pas de s'arranger", écrivait vendredi le quotidien économique Les Echos.
La hausse des prix du TGV, censée compenser "les lignes interrégionales déficitaires"
Interrogé par Les Echos, le député Hervé Mariton (UMP), rapporteur spécial du budget des transports, explique que les nouveaux tarifs sont "d'une contrepartie à l'instauration de la nouvelle taxe pour le financement des lignes interrégionales déficitaires".
Les lignes interrégionales déficitaires, qui doivent faire l'objet d'un contrat entre l'Etat et la SNCF, seront financées par une taxe de 1% sur les billets de trains et les péages des autoroutes.
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