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Le chantier du réacteur nucléaire EPR à Flamanville (Manche) a au moins deux ans de retard, a affirmé Le Figaro de mardi

Le chantier souffre de la difficulté à fixer un véritable calendrier pour un prototype, du manque d'expérience des ingénieurs et des demandes accrues de l'Autorité de sûreté nucléaire, selon le journal ne citant pas ses sources.EDF dit s'en tenir au calendrier prévu d'une mise en service en 2012 pour une commercialisation de l'électricité en 2013.
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  (France 3 Normandie)

Le chantier souffre de la difficulté à fixer un véritable calendrier pour un prototype, du manque d'expérience des ingénieurs et des demandes accrues de l'Autorité de sûreté nucléaire, selon le journal ne citant pas ses sources.

EDF dit s'en tenir au calendrier prévu d'une mise en service en 2012 pour une commercialisation de l'électricité en 2013.

EDF avait admis pour la première fois en novembre que le chantier avait pris du retard, en distinguant la date de mise en service de celle de commercialisation. Il était alors implicitement évalué à un an.

Trois chantiers EPR sont en cours dans le monde. Flamanville est, avec celui d'Olkiluoto en Finlande mené par le groupe nucléaire Areva, le plus avancé. Le premier béton de deux réacteurs EPR a en outre été coulé fin octobre à Taishan en Chine, selon EDF.

L'EPR vient par ailleurs de subir un net revers en ratant le méga-contrat de 20,4 milliards de dollars pour la construction de quatre centrales nucléaires aux Emirats arabes unis, remporté par un consortium coréen.

Cet échec a provoqué une nouvelle polémique entre EDF et Areva, qui se disputent le leadership de la filière nucléaire française.

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