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Le gouvernement renonce à modifier les aides au logement pour les jeunes

Ce projet aurait permis au gouvernement de faire des économies sur les aides au logement. Mais il n'aurait pas tenu compte des difficultés financières auxquelles sont confrontés les jeunes qui rentrent sur le marché du travail.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des étudiants et l'Unef manifestent pour le droit au logement, le 3 septembre 2014, à Paris. (MAXPPP)

Pas de changement pour l'instant. Le gouvernement a finalement renoncé à modifier les règles du calcul des Aides personnalisées au logement (APL) pour les jeunes, selon une source proche du dossier qui confirme une information de Libération, mise en ligne mercredi 23 décembre.

Les ministères de l'Economie et du Logement portaient un projet de décret prévoyant de calculer le montant de l'APL pour les moins de 25 ans ayant un emploi précaire. L'idée était de se baser sur la situation financière du jeune au moment où il constitue son dossier, et non plus en regardant la situation fiscale deux ans auparavant.

Ce projet aurait permis au gouvernement de faire des économies sur les aides au logement. "L'économie visée n'était pas maigre : pas moins de 100 millions d'euros chaque année", précise Libération.

Une "attaque en catimini" des APL selon deux organisations étudiantes

Mais ce projet de décret a finalement été abandonné, pour tenir compte des difficultés financières auxquelles sont confrontés les jeunes qui rentrent sur le marché du travail. Selon Libération, c'est un courrier de la ministre de l'Education qui a incité le Premier ministre à trancher. "La baisse des APL des jeunes actifs serait contradictoire avec le coup de pouce aux bas salaires des moins de 25 ans qu'a souhaité le gouvernement avec cette prime d’activité", écrit Najat Vallaud-Belkacem.

Le premier syndicat étudiant, l'Unef, et la principale fédération d'associations, la Fage, avaient dénoncé mi-décembre cette proposition. Selon les deux organisations étudiantes, il s'agissait d'une "attaque en catimini" contre les APL. Entre 150 000 et 200 000 jeunes auraient pu être touchés par une telle mesure.

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