Le produit intérieur brut allemand (PIB) n'a augmenté que de 0,1% au deuxième trimestre par rapport au premier
Selon cette statistique parue mardi juste le coup de frein est plus brutal que prévu.
Les économistes interrogés par Dow Jones Newswires attendaient certes un ralentissement après un début d'année tonitruant mais espéraient malgré tout une croissance plus élevée, au deuxième trimestre, de 0,4%.
Au premier trimestre, la croissance s'affichait encore à 1,3%, a indiqué l'Office fédéral des statistiques (Destatis) dans un communiqué.
Ce chiffre a lui-même été corrigé en baisse: Destatis avait initialement annoncé une croissance de 1,5% pour le début d'année.
Le commerce extérieur en berne
Chose inhabituelle pour un pays champion des exportations, le commerce extérieur a apporté une contribution négative au PIB allemand au printemps, c'est-à-dire que les importations ont dépassé les exportations, a relevé Destatis.
"La consommation privée ainsi que les investissements dans le bâtiment ont aussi freiné l'économie allemande au deuxième trimestre", a encore indiqué l'Office des statistiques, sans donner plus de précisions.
Ce coup de frein brutal pour la première économie européenne, qui était sortie sur les chapeaux de roue de la crise, ne l'empêche pas de se porter beaucoup mieux qu'il y a un an.
Par rapport au deuxième trimestre 2010, le produit intérieur brut allemand au deuxième trimestre 2011 s'affiche ainsi en progression de 2,8%.
La chancelière allemande Angela Merkel espère pour l'année 2011 dans son entier une croissance "comparable" à celle très forte de 2010, qui avait atteint 3,6%.
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