Les concurrents d'EDF s'inquiètent d'un éventuel report de la loi sur l'ouverture du marché électrique en France
Le report de la loi sur la Nouvelle organisation du marché de l'électricité (Nome ) pénaliserait les consommateurs, selon les huits concurrents.
Mais l'objectif d'appliquer la loi au 1er juillet est "inchangé, pour l'heure", avait cependant précisé le ministre de l'Energie Eric Besson, en évoquant un arbitrage gouvernemental avant la fin avril.
"Un report sine die de la mise en oeuvre de la loi Nome, et en particulier du dispositif d'accès régulé à l'électricité nucléaire historique (ARENH), nuirait fortement au développement d'une concurrence effective sur le marché de l'électricité", ont-ils affirmé dans un communiqué commun.
Le communiqué est signé de l'Association des fournisseurs d'électricité à l'industrie et aux services (Afelins) et de l'Association nationale des opérateurs et détaillants en énergie (Anode), qui regroupent les sociétés Alpiq, Altergaz, Direct Energie, Enel, E.ON, Gaz de Paris, Poweo et Vattenfall.
L'Afelins et l'Anode "demandent donc au gouvernement de donner aux acteurs de l'énergie une visibilité forte sur le calendrier de démarrage du dispositif ARENH, le tout dans un cadre économique, juridique et technique sécurisé".
Le gouvernement réfléchit à reporter l'application de la loi Nome, qui oblige EDF à vendre une partie de son électricité nucléaire à ses concurrents, avait affirmé la semaine dernière le quotidien Les Echos, en se référant à des sources proches du dossier.
Le russe Gazprom pourrait s'implanter en France
Le géant russe Gazprom envisage de jouer un rôle de fournisseur mais aussi de producteur d'électricité en France en participant à la construction de centrales à cycle combiné à gaz, écrit La Tribune jeudi.
Iouri Virobian, patron de la filiale française de Gazprom Marketing et Trading cité par La Tribune, a précisé que cette eventualité reposait notamment sur les modalités de mise en oeuvre de la loi dite Nome.
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