Des Toulousains refusent les compteurs Linky : "Celui qui n'en veut pas, n'en aura pas", répond Enedis
Des habitants du quartier des Sept Deniers refusent toujours l'installation de ces compteurs connectés... et controversés.
Enedis, gestionnaire public du réseau d’électricité, affirme que la moitié des Français et 73% des Toulousains ont déjà un compteur Linky, mais certains habitants continuent de refuser l’installation de ce compteur communicant. C’est le cas dans le quartier des Sept Deniers à Toulouse, où riverains et associations se relaient pour mettre en garde les habitants.
Enedis, qui gère le réseau public d'électricité pour tous les founisseurs de courant, continue de remplacer les compteurs traditionnels par des compteurs communicants, lui permettant, affirme cet opérateur, de gérer plus finement la consommation et sa répartition en fonction des besoins. Mais cela ne suffit pas à convaincre Fatima, habitante des Sept Deniers. "Les ondes ne sont pas suffisamment testées. On n'a aussi pas envie d'avoir toutes ces données personnelles qui vont passer par Linky et qui vont donner lieu à des transactions commerciales dont on ne nous parle même pas", dénonce Fatima. De plus, affirme-t-elle, "nos compteurs ont deux ans. Ils sont parfaitement aux normes".
"Nous ferons ce que demande le client"
"Les données appartiennent au client. Nous n'en faisons rien, assure François Camerlynck, directeur territorial d'Enedis en Ariège. Si le client souhaite les partager avec quelqu'un, un fournisseur d'électricité par exemple, il nous le dit. Nous ferons ce que demande le client. Le compteur Linky est l'extrémité du réseau public. Il n'appartient pas à la personne chez qui le compteur est posé."
Celui qui ne le veut pas n'ouvre pas la porte, et il n'aura pas de compteur Linky
François Camerlynckà franceinfo
Les habitants des Sept Deniers continueront à s'opposer au changement de compteurs. Enedis va poursuivre de son côté sa campagne d'information.
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