Loi Macron : Manuel Valls assume ses choix
Ce mardi 16 juin à l'Assemblée, les frondeurs et l'opposition ont peu goûté l'accélération de la procédure et la méthode du Premier ministre.
Plus question de débattre. Comme en février pour la première lecture de la loi Macron, Manuel Valls a eu recours ce mardi 16 juin à l'article 49.3 dès le début de la séance, coupant court aux discussions. "Il faut avancer dans l'intérêt des Français. C'est un impératif et croyez bien que la détermination de mon gouvernement à réformer est intacte", a déclaré devant l'Assemblée nationale le Premier ministre.
Une motion de censure déposée
La manoeuvre agace l'opposition. Les Républicains dénoncent un procédé humiliant pour les parlementaires qui choisissent de quitter l'hémicycle. Peu après, la gauche de la gauche décide de suivre l'opposition et boycotte à son tour le discours du Premier ministre. Malgré la colère de l'Assemblée, Manuel Valls assume son choix. Il affirme ce soir qu'il continuera sur sa lancée. Les Républicains et l'UDI ont déposé une motion de censure cet après-midi. Elle sera débattue jeudi, sans grand risque pour le gouvernement.
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