Loi Travail : mobilisation en demi-teinte du camp "réformiste"
Faible mobilisation des syndicats dits "réformistes", sur lesquels le gouvernement compte pour appuyer une réforme du Code du travail très controversée. Ils ont affiché samedi leur détermination à obtenir des concessions, sous peine d'accentuer la mobilisation contre le projet.
Les syndicats de salariés et d'étudiants - CFDT, CFE-CGC, CFTC, FAGE et Unsa - ont mené quelques actions samedi dans plusieurs villes de France. Ils étaient quelques centaines à Paris, place de la République, à Nice, Toulouse et Marseille ou encore Rennes pour faire connaître leurs contre-propositions.
.@CfdtBerger "Au final les modifications que nous demandons, c'est une réécriture du texte" #FautQueCaBouge pic.twitter.com/eWAFXY53f8
— CFDT (@CFDT) March 12, 2016
"Il y a eu beaucoup de militants qui se sont mobilisé pour organiser un grand nombre de rassemblements" , s'est félicitée à la mi-journée sur France Info, la secrétaire générale adjointe de la centrale, Véronique Descacq. A Marseille, la manifestation n'a pourtant guère mobilisé. Environ 200 personnes se sont retrouvées devant la préfecture de la cité phocéenne.
Dans l'attente des annonces de Matignon
Comme la CGC, la CFTC et l'Unsa, la CFDT demande que le plafonnement des indemnités prud'homales, l'extension des licenciements économiques et l'aménagement du temps de travail par l'employeur soient "corrigés". Les ouvertures du gouvernement sur ces questions n'auront pas suffi à faire annuler les rassemblements : "C'est lundi que le gouvernement dira comment il a répondu aux contre-propositions des organisations réformistes" , précise Véronique Descacq. Elle affirme aussi que la CFDT est prête à "suivre une ligne plus dure" si elle n'est pas entendue.
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