Lundi noir sur les marchés européens... mais pas de krach
Certains économistes craignaient un krach boursier semblable à celui qui avait suivi la faillite de la banque américaine Lehman Brothers en
septembre 2008. Il n'aura finalement pas eu lieu. Mais pas de quoi pavoiser pour autant : si le vent de panique qui a aujourd'hui soufflé sur les marchés financiers n'a pas tout emporté sur son passage, il a tout de même fait beaucoup de dégâts.
Après une ouverture en très forte baisse, les Bourses avaient ensuite remonté la pente. Toute la journée, les indices ont oscillé entre le vert et le rouge sans trop se décider. (LIRE NOTRE ARTICLE) Mais dans les dernières heures de séance, toute trace d'optimisme avait disparu, et les indices ont tous terminé en très forte baisse : -4,68% à Paris qui signe sa onzième séance consécutive, -5,02% à Francfort, -3,39% à Londres, -2,44% à Madrid, -2,43% à Milan, -7,84% à Moscou ou encore - 6% à Athènes, à son plus bas niveau depuis 14 ans.
Barack Obama doit s'exprimer ce soir
En cause : l'abaissement de la
note des Etats-Unis par Standard and Poor's. A Wall Street, la situation n'est d'ailleurs guère meilleure : les pertes s'aggravent depuis l'ouverture, avec notamment -3% pour le Dow Jones.
_ Pour la première fois, Barack Obama doit s'exprimer ce soir sur la perte du triple A des Etats-Unis. Le président américain aura vraisemblablement fort à faire pour rétablir la confiance des investisseurs.
Jusqu'à présent, la mobilisation des dirigeants du monde entier, G7 et
responsables européens est restée sans succès.
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