Caroline Fourest répond à Laurent Ruquier et se défend d'avoir menti
L'animateur d'"On n'est pas couché" a annoncé qu'il n'inviterait plus l'essayiste, après son clash avec l'un de ses chroniqueurs Aymeric Caron. Caroline Fourest s'explique sur le fond de la polémique.
Elle ne sera plus invitée sur le plateau d'"On n'est pas couché", mais règle ses comptes par écrit. L'essayiste Caroline Fourest répond, dans une tribune publiée dimanche 10 mai sur le Huffington Post, à la polémique liée à son accrochage avec Aymeric Caron sur France 2. Entre-temps, Laurent Ruquier a défendu son chroniqueur, indiquant qu'il n'invitera "plus jamais" l'essayiste qu'il accuse d'avoir menti en assurant avoir gagné un procès en appel.
Le 2 mai, Aymeric Caron s'en était pris à Caroline Fourest en lui rappelant qu'elle avait été condamnée pour diffamation en octobre pour avoir émis des doutes sur la véracité du caractère islamophobe de l'agression d'une adolescente voilée. Condamnée à 3 000 euros par le TGI de Paris, Caroline Fourest a fait appel. A ce jour, le procès ne s'est pas tenu.
Elle ignorait l'existence d'un "délai technique"
Dans sa tribune, Caroline Fourest s'explique et dément avoir menti. "Je me référais à un message de mes avocats : 'C'est bon. Ils n'ont pas interrompu le délai de prescription pour l'appel...' N'étant pas juriste, j'ignorais qu'il existe un délai technique entre le moment où les avocats constatent la prescription, et le moment où la Cour d'appel doit statuer pour le déclarer", écrit-elle.
Elle accuse ensuite de Laurent Ruquier de "ne pas avoir cité la mise au point de mon avocat, qui a été transmise à son équipe, au lieu de m'accuser d'avoir menti". Pour l'essayiste, l'attitude de l'animateur s'explique par le fait qu'elle a critiqué l'émission dans la presse. Elle regrette la polémique "hors de propos" qui "va nourrir la propagande de mes adversaires habituels". Avant de poursuivre : "J'éclaterais de rire si cette polémique absurde n'avait pas pour effet d'occulter l'essentiel", à savoir le débat sur le blasphème quatre mois après les attentats contre Charlie Hebdo.
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