Ce premier hebdomadaire en langue anglaise 100% "made in France" et imprimé à Agen, vient de sortir dans l'hexagone
Implanté à Castillonès, en Lot-et-Garonne aux confins de la Dordogne, terre à forte population anglophone, le journal a pris le parti de décrypter l'actualité française nationale avec un regard anglo-saxon critique.
Vendu au prix de 1 euro, le tabloïd de seize pages dit s'adresser aux quelque 500.000 anglo-saxons de France.
"Nous expliquons aux résidents anglo-saxons en France ce qui les entoure et nous ajoutons nos analyses, nos commentaires, mais aussi des choses plus ludiques en termes de culture, sports, loisirs, jardinage", déclare la rédactrice en chef, Miranda Neame. "On n'est pas satirique, mais on a quand même un ton", dit la Britannique,
qui refuse de se limiter à l'actualité brute disponible "partout sur internet".
La rédaction est constituée pour l'instant de quatre permanents et d'une cinquantaine de correspondants bilingues répartis à travers le pays (dont quelques Français), retraités ou pigistes d'autres médias anglophones et vivant tous en France depuis de nombreuses années.
Doté de 76.000 euros d'investissements issus de neuf investisseurs, dont quatre anciens journalistes de "French News" qui a succombé à la crise après 21 ans d'existence en Dordogne, le journal se targue d'être "complètement indépendant".
Avec l'affaire Bettencourt en Une et une interview de José Bové, le premier numéro sorti le 30 juillet a été tiré à 40.000 exemplaires diffusés dans les kiosques par Presstalis (ex-NMPP). Selon les premiers chiffres recueillis par la rédaction, il aurait été vendu entre 10.000 et 12.000 exemplaires.
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