Eric Revel, le patron de LCI s'en prend au "Monsieur du CSA"
Eric Revel se dit "totalement sous le choc et consterné par cette décision du CSA ". Le directeur général de LCI dit surtout son inquiétude pour les "247 collaborateurs qui vont se retrouver dans une situation impossible " en décembre prochain car "nous n'aurons plus de distributeurs pour distribuer la chaîne et serons privés de deux tiers des recettes". En clair : "il n'y a pas d'autres chemin que de fermer ".
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Le directeur général de LCI fustige également une "atteinte au pluralisme de l'information " que le "CSA est censé garantir ". Le Conseil supérieur de l'audiovisuel ne comprendrait d'ailleurs pas "le fonctionnement d'une entreprise privé. Car lorsque vous n'avez plus de recettes, elle ne peut pas vivre. LCI ne vit pas de subventions d'Etat ".
Eric Revel dénonce également l'opacité de cette décision : "Nonce Paolini a fait des propositions très claires au CSA sur le couplage publicitaire et sur d'autres obligations que nous aurions pu prendre " pour ne pas mettre en danger les deux autres chaînes d'informations gratuites, BFMTV et iTélé. "Mais nous n'avons jamais pu en parler avec le CSA ", regrette le directeur général de LCI, qui soupçonne également les membres du Conseil d'avoir pris leur décision depuis plusieurs jours.
Avec une pointe d'ironie, et faisant allusion à Olivier Schrameck, Président du CSA, Eric Revel a expliqué que "le Monsieur du CSA avait effectué des études d'impact sur l'arrivée" de LCI sur la TNT gratuite. Mais, il a regretté que les responsables du groupe TF1 n'aient jamais pu en discuter avec lui.
INTERVIEW EVENEMENT ►►► A 13h15, sur France Info, Olivier Schrameck, Président du CSA répondra aux critiques sur la décision rendue mardi.
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