Cet article date de plus de quatorze ans.

Facebook a bloqué un site baptisé "Web 2.0 Suicide Machine", qui permettait aux utilisateurs de supprimer leur profil

"Cette machine vous permet de supprimer tous vos profils de socialisation qui dévorent votre énergie, de tuer vos faux amis virtuels et de vous débarrasser complètement de votre alter ego sur le web 2.0".Ainsi se présente la firme d'auto-destruction virtuelle "Web 2.0 Suicide Machine".
Article rédigé par Angel Herrero Lucas
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Page d'accueil du site Web 2.0 Suicide Machine (DR)

"Cette machine vous permet de supprimer tous vos profils de socialisation qui dévorent votre énergie, de tuer vos faux amis virtuels et de vous débarrasser complètement de votre alter ego sur le web 2.0".

Ainsi se présente la firme d'auto-destruction virtuelle "Web 2.0 Suicide Machine".

La "Suicide machine", dont la page d'accueil montre un noeud de pendu, permet aux utilisateurs de Facebook, MySpace, Twitter ou LinkedIn de supprimer leur profil, leur réseau d'amis et d'autres informations sur ces sites.

Pour expliquer sa décision, Facebook accuse la "Suicide Machine" de récupérer "les informations nécessaires pour se connecter" à son site. Ce qui constituerait une violation des règles du site de socialisation. Au-delà du simple blocage du site, Facebook "envisage la possibilité de prendre d'autres mesures". Il ne manque pas non plus de rappeler qu'il "permet aux personnes qui ne veulent plus utiliser leur site soit de le désactiver, soit de le supprimer complètement".

Facebook a également adressé une lettre de mise en demeure à un autre site, Seppukoo.com, qui offre le même service que "Suicide Machine". Cet émule, dont le nom rappelle le suicide rituel japonais appelé Seppuku, exhorte les utilisateurs à "impressionner leurs amis" et à "se déconnecter" en commettant un suicide virtuel à la manière des samouraïs japonais. "De la même manière que le seppuku rétablit l'honneur du samouraï en tant que guerrier, seppukoo.com s'emploie à libérer le corps numérique", déclare fièrement le site.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.