France TV: surplus publicitaire revu à la baisse
France Télévisions a annoncé un ajustement de la dotation publique pour 2009 qui passe de 450 à 415 millions d'eurosFrance Télévisions a annoncé un ajustement de la dotation publique pour 2009 qui passe de 450 à 415 millions d'euros
Lors d'un conseil d'administration, France Télévisions a présenté une "reprévision" du budget 2009: le nouvel objectif de déficit est divisé par deux, passant des 135,4 millions d'euros initialement prévus à 67,8 millions d'euros.
Le groupe a par ailleurs présenté un "ajustement de la dotation publique à hauteur de moins 35 millions d'euros".
L'enveloppe de 450 millions que l'Etat avait prévue d'allouer à France Télévisions pour compenser le manque à gagner lié à l'arrêt de la publicité après 20H00, et qui n'a toujours pas été versée, a donc été revue à la baisse.
Cette modification est liée à une "avance sur les objectifs commerciaux (recettes brutes) portée à 105 millions d'euros contre 70 millions d'euros, selon la précédente évaluation établie en juillet", détaille France Télévisions.
Ce surplus est lié à "l'efficacité des programmes fédérateurs en termes d'audience, plus particulièrement auprès des cibles commerciales recherchées par les annonceurs, ainsi que de l'efficacité du positionnement commercial de la régie sur le marché publicitaire" a indiqué le groupe audiovisuel.
Audiovisuel public
Au total, le projet de budget 2010 consacre 3,123 milliards d'euros à la mission "Avances à l'audiovisuel".Outre France Télévision, celle-ci regroupe les budgets alloués à Arte France, l'Audiovisuel extérieur de la France (RFI, France 24, TV5 monde), Radio France et à l'Institut national de l'audiovisuel (INA).
Radio France recevra 584 millions d'euros (+4,3%), Arte France 242 millions (+4,3%), l'INA 87 millions (-1%) et la mission "Médias" (presse, soutien à l'expression radiophonique locale,
audiovisuel extérieur) voit sa dotation grimper de 13%, à 1,15 milliard d'euros.
Le programme presse augmente quant à lui de 50% par rapport au PLF 2009, à 419 millions d'euros. Une hausse liée en grande partie aux mesures d'aides décidées à l'issue des états généraux de la presse écrite et au moratoire d'un an sur l'augmentation des tarifs postaux pour l'acheminement des abonnements de presse.
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