Une esplanade inaugurée en mémoire de Gilles Jacquier, reporter tué en Syrie
Notre confrère, grand reporter, est mort il y a cinq ans à Homs (Syrie), tué par un obus de mortier. La mairie de Paris a baptisé un lieu à son nom, dans le XIe arrondissement de la capitale.
Une esplanade parisienne porte désormais le nom du grand reporter Gilles Jacquier. Lors d'une cérémonie, la mairie de Paris a dévoilé la plaque en mémoire de notre confrère, mardi 11 janvier. Le journaliste avait été tué en Syrie, il y a cinq ans jour pour jour, par un obus de mortier à Homs. "L'héroïsme des uns fait la liberté des autres", a commenté la maire de Paris, Anne Hidalgo.
L'héroïsme des uns fait la liberté des autres. #Paris rend hommage à #GillesJacquier, journaliste mort en #Syrie pic.twitter.com/4kbWRSM1Ps
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 11 janvier 2017
L'esplanade est située dans le XIe arrondissement où habitait le journaliste, entre le 50 et le 56 de la rue de Charonne. Patrick Bloche, député et conseiller parisien, avait proposé cette dénomination au Conseil de Paris, en décembre.
Aujourd’hui, une esplanade du 11e arr. Paris porte le nom de Gilles Jacquier, reporter de France Télévisions tué il y a cinq ans en Syrie. pic.twitter.com/031DcUflzS
— France Télévisions (@Francetele) 11 janvier 2017
Témoin des grands conflits pendant vingt ans
Gilles Jacquier avait rejoint le groupe France Télévisions en 1991. Au moment de sa mort, il tournait des images pour l'émission "Envoyé Spécial", laquelle lui rend hommage à cette occasion.
L'esplanade du 50-56 rue de Charonne à Paris porte désormais le nom de notre confrère Gilles Jacquier (†Homs #Syrie 11/01/12) #EnvoyeSpecial pic.twitter.com/cFsRIMYkGV
— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) 11 janvier 2017
Témoin des grands conflits du monde pendant vingt ans, Gilles Jacquier a été récompensé par les prix les plus prestigieux, comme le prix Bayeux des correspondants de guerre en 2010 pour un reportage sur l’école en Afghanistan. Il avait également remporté le prix Albert Londres en 2003 pour sa couverture de l’opération Rempart à Naplouse, durant la seconde Intifada en Palestine.
Dans une ancienne interview, Gilles Jacquier revenait sur son expérience: "J'ai horreur de la guerre mais sur ces terrains, je peux faire de vraies rencontres. Le plus souvent, les gens sont très sincères face à une caméra."
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