"Il faut anticiper l'essor de l'Afrique au XXIe siècle", avait déclaré en mars Alain Juppé, à son retour au Quai d'Orsay
C'est la même idée qui préside à la création de SlateAfrique, filiale de Slate.fr, liée à Slate.com (groupe Washington Post).
Un site lancé officiellement à Dakar le 7 mars par son président (et ex-directeur du Monde) Jean-Marie-Colombani, avant la conférence de presse, à Paris ce jeudi, sur les deux ans d'existence du pure player français.
Libération se faisait ainsi fait l'écho, dès le 4 mars, de la naissance de SlateAfrique : «L"Afrique est un continent qui bouge plus vite qu"on ne le croit et dont on n"a pas forcément la bonne image», explique Colombani, qui est né à Dakar et garde un intérêt particulier pour l"Afrique francophone" ("Slate : l'Afrique, c'est clic", par Sabine Cessou).
Objectif : 750.000 visiteurs uniques
"En termes d'audience, l'objectif est d'atteindre 750.000 visiteurs uniques à la fin de l'année 2011 et 2 millions à la fin de l'année 2013. Notre modèle économique est celui d'un magazine avec une petite équipe d'édition et l'essentiel des contributeurs à l'extérieur de la structure ce qui nous permet de limiter les coûts. Les revenus publicitaires et ceux liés à des activités annexes en cours de développement (vente d"articles) doivent permettre d"atteindre l'équilibre en 2013", estime, dans le communiqué de presse, Jean-Marie Colombani.
Parmi les rubriques : culture, société, sport...et diasporas
Mis en ligne depuis le 10 février 2011, SlateAfrique.com parie sur les mêmes recettes que Slate.fr : signatures reconnues, journalistes indépendants, et contributeurs, en grande majorité africains. "SlateAfrique.com est ouvert à des partenariats avec des medias africains » précise Pierre Cherruau, le rédacteur en chef de SlateAfrique.com, qui fut responsable pendant 13 ans des pages Afrique de Courrier International.
Comme d'autres, SlateAfrique mise sur un continent qui suscite de multiples convoitises, même si la forte croissance des années 2006-2008 a été ralentie par la crise. Et le site web s'adresse à tous les publics intéressés par l'Afrique, là-bas comme ici. Aux classiques rubriques société, sport et culture, SlateAfrique a ajouté "diasporas".
-> Voir aussi :
SlateAfrique.com
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