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La justice prive Mme de Fontenay de son concours de Miss

Le concours de Miss Nationale était prévu le 4 décembre, au lendemain du concours Miss France sur TF1. Il n'aura pas lieu. Ainsi en a décidé un tribunal arbitral, au nom d'une clause de non-concurrence.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Benoît Tessier Reuters)

Le rideau est tombé. Il n'y aura pas deux élections de Miss en France. Du moins cette année. Contre la fondatrice du concours, Geneviève de Fontenay, la société de production Endemol a gagné. Ainsi en a décidé un tribunal arbitral, qui a estimé que Mme de Fontenay devait respecter une clause de non-concurrence.

La "dame au chapeau" avait vendu "son" concours, Miss France, en 2002. Mais avait, depuis, monté un autre concours, baptisé Miss Nationale. Celui-ci était prévu le 4 décembre prochain, au lendemain du concours Miss France. Il n'aura pas lieu.

Fin d'une déjà longue saga judiciaire : le mois dernier, la Cour de cassation avait tranché en faveur d'Endemol. Et cassé l'arrêt de la cour d'appel qui avait donné raison en juin 2010 à Mme de Fontenay, estimant qu'Endemol allait à l'encontre de l'éthique du concours de beauté - concours animé par Mme de Fontenay depuis 1957.

Cela dit, le feuilleton n'est pas encore totalement terminé : maintenant que le tribunal arbitral s'est prononcé, la justice doit désormais se prononcer sur le fond. Prochainement.

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