Le journaliste français Antoine Galindo, détenu depuis une semaine en Ethiopie, a été libéré

"Je vais bien, je suis en bonne santé" et "j'ai été bien traité", malgré des conditions de détention difficiles, a déclaré le journaliste avant son départ vers la France.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des policiers sur la place Meskel à Addis-Abeba (Ethiopie), le 29 avril 2022. (AMANUEL SILESHI / AFP)

Le journaliste français Antoine Galindo, incarcéré depuis une semaine en Ethiopie, a été libéré vendredi 1er mars et est en route pour la France, a annoncé à l'AFP son employeur, la publication spécialisée Africa Intelligence. "Je vais bien, je suis en bonne santé" et "j'ai été bien traité", malgré des conditions de détention difficiles, a déclaré Antoine Galindo à un journaliste de l'AFP avant son départ. Sa libération "est un vrai soulagement pour toute la rédaction d'Africa Intelligence qui a hâte de retrouver Antoine", a déclaré à l'AFP Paul Deutschmann, rédacteur en chef à Africa Intelligence.

Le journaliste de 36 ans a été arrêté le 22 février dans un hôtel du centre d'Addis-Abeba (Ethopie), en compagnie d'un responsable du Front de libération oromo (OLF), parti d'opposition légalement enregistré, avec qui il avait rendez-vous. Ce dernier est toujours incarcéré. Le journaliste français a comparu le surlendemain devant un juge qui a ordonné son maintien en détention. A l'audience, la police a annoncé soupçonner le journaliste de "conspirer pour créer le chaos" en Ethiopie.

Africa Intelligence a dénoncé des "accusations fallacieuses" qui "ne se basent sur aucun élément tangible" et une "arrestation injustifiée". Antoine Galindo, chef de la rubrique Afrique de l'Est, était arrivé en Ethiopie le 13 février pour couvrir notamment le Sommet de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba, siège de l'organisation panafricaine. Celle-ci lui avait délivré une accréditation. Mercredi, Selamawit Kassa, secrétaire d'Etat éthiopienne à la Communication, a affirmé que le journaliste avait été arrêté pour avoir outrepassé son accréditation. Il avait collecté illégalement "des informations sur des questions politiques internes" à l'Ethiopie, a-t-elle estimé.

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