Le New York Times supprime de nouveaux emplois
Le New York Times va supprimer 100 postes de journalistes d'ici la fin 2009, soit 8% de ses effectifs de sa rédactionLe New York Times va supprimer 100 postes de journalistes d'ici la fin 2009, soit 8% de ses effectifs de sa rédaction
La direction du quotidien va proposer un plan de départ à sa rédaction et n'hésitera pas à licencier s'il n'y a pas assez de volontaires, a indiqué le journal mercredi.
Les salariés vont avoir 45 jours pour dire s'ils sont prêts à partir.
"Je ne vais pas prétendre que ces suppressions ne vont pas alourdir le fardeau de journalistes dont la charge de travail s'est alourdie plus vite que leurs compensations" salariales, a déclaré Bill Keller, le rédacteur en chef, dans une note à la rédaction citée par le journal.
"Comme vous, j'attends avec impatience le jour où nous pourrons faire notre travail sans avoir à regarder par-dessus notre épaule si une crise économique nous guette", a-t-il commenté.
Le prestigieux quotidien américain avait déjà procédé à un plan de départs comparable l'année dernière. Sa rédaction était passé de 1.330 à 1.250 personnes. Le journal a aussi réduit le salaire de la plupart de ses salariés de 5% pour la plus grande partie de l'année.
Comme d'autres journaux américains, le New York Times a dû supporter une chute importante de la publicité et le départ de lecteurs vers les contenus en ligne gratuits.
La direction du journal a annoncé la semaine dernière qu'elle avait finalement décidé de ne pas vendre le quotidien Boston Globe. Elle n'aurait pas reçu d'offre jugée intéressante pour cette publication déficitaire.
Le New York Times a récemment contracté un crédit-bail pour une partie de son siège de Manhattan à New York, afin de renflouer ses dettes. Le journal a aussi bénéficié d'un prêt de 250 millions de dollars de la part du milliardaire mexicain Carlos Slim.
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