Les journaux soulignent les conséquences positives du 2e plan de sauvetage grec mais la prudence est de mise
Les dirigeants de la zone euro sont parvenus jeudi à Bruxelles à un de 158 milliards d'euros. L'accord a pour objectif de sauver la Grèce en allégeant sa dette (près de 350 milliards d'euros actuellement) et d'empêcher une contagion européenne de la crise de la dette.
La presse européenne
Corriere della Sera titre « Le plan Marshall pour la Grèce, Bruxelles dit oui à la gestion italienne ». Le journal italien souligne les conséquences positives de ce plan sur même avant la fin du sommet. Le quotidien en ligne est particulièrement optimiste. L"Italie a adopté la semaine dernièrepour éviter la contagion de la crise grecque.
Pour la petite histoire, le journal en ligne met en valeur du président de l"union Européenne, Herman Van Rompuy : « La déclaration des chefs d"Etat et de gouvernement a été approuvée ». Les réseaux sociaux gagnent même la présidence européenne.
El Pais est aussi optimiste que le journal italien. Le quotidien ibérique estime que le plan renforce la confiance en la dette espagnole. L"indice de confiance en cette dette a augmenté, mais le journal invite à la prudence. Il souligne également le bond que la bourse madrilène a fait juste avant la fin du sommet.
Les journaux anglo-saxons
"Le plan de sauvetage pour la Grèce booste les marchés" titre le quotidien britannique The Guardian. D"après le journal, les marchés ont reçu positivement l"annonce d"un deuxième plan de sauvetage. Mais l"enthousiasme s"arrête là. Le quotidien rapporte la parole d"économistes qui trouvent que le plan n"est pas suffisant.
A l"autre bout de l"océan Atlantique, le Washington Post souligne que la zone euro est divisée entre les pays qui se remettent de la crise comme l"Allemagne et les pays qui s"enfoncent comme le Portugal.
met en garde. Le plan de sauvetage augmenterait l"appétit du risque chez les traders. Même rassurés, les spéculateurs se tournent vers la Chine en attendant que les marchés arrêtent de jouer à la montagne russe en Europe. Cet engouement excessif pour le marché chinois peut faire éclater une bulle financière, et provoquer une crise comme celle de 2008.
N'en déplaise à , Floyd Norris, chef du service économique du New York Times, écrit dans un éditorial que l"Europe doit se fédérer davantage : « La monnaie unique ne peut pas marcher indéfiniment. Si l"Europe veut vraiment préserver sa monnaie elle doit fédérer encore plus sa fiscalité et économie. Les nations devront renoncer à une partie de leur souveraineté. Et les leaders européens semblent accepter cette réalité », estime le journaliste.
Toujours à l"autre bout de l"océan, le journal mexicain, El Universal, fait le lien entre la crise de la dette grecque et la dette américaine. L"accord trouvé entre les 17 chefs d"Etat et de gouvernement européen serait un coup de pression pour les . Les pourparlers s"y poursuivent mais rien n"a été décidé pour le moment.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.