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Libération décide d'abriter WikiLeaks

"C'est un problème de liberté d'expression" explique Laurent Joffrin, vice-président de Libération. Le quotidien a décidé d'abriter sur un site un "miroir" de WikiLeaks. Depuis qu'il a publié quelque 250.000 dépêches diplomatiques américaines classées secrètes, WikiLeaks fait l'objet de nombreuses cyber-attaques.
Article rédigé par franceinfo
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C'est WikiLeaks qui avait lancé un appel au secours : dimanche, les créateurs du site appelaient leurs partisans à créer des sites miroirs pour rendre impossible la disparition de WikiLeaks d'Internet. L'appel a été suivi par des centaines de sites à travers le monde.

Deux quotidiens ont d'ailleurs décidé aujourd'hui de répondre à cet appel : le Norvégien Dagsavisen et le Français Libération.

Libération a décidé de "participer au mouvement
de soutien qui se met en place sur le Net en répliquant le contenu de WikiLeaks
à la virgule près", annonce le quotidien sur Internet, peu après l'ouverture de wikileaks.liberation.fr.

"Même si on est pas d'accord avec eux, on souhaite qu'ils puissent
s'exprimer" explique Laurent
Joffrin, vice-président de Libération. "Attaquer
le site de WikiLeaks, c'est attaquer aussi la presse", ajoute François
Sergent, directeur adjoint de la rédaction.

Depuis qu'il a publié quelque 250.000 dépêches diplomatiques
américaines classées secrètes, WikiLeaks fait l'objet de nombreuses
pressions. Des grands groupes basés aux Etats-Unis ont coupé les
liens avec l'organisation, dont MasterCard, Visa, PayPal, Amazon.com
et EveryDNS. Cela entrave sa collecte de fonds et ses possibilités
de publication.

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