Libération finalise son plan social
Une centaine de salariés ont été volontaires pour quitter Libération. Des "signatures" connues notamment, comme Patricia Tourancheau qui traitait des affaires criminelles, Lorraine Millot, l'ancienne correspondante à Washington, le chroniqueur Pierre Marcelle ou encore Bayon, la plume "rock et ciné" du journal.
"Après Libération, la libération"
Gérard Lefort, 35 ans au service culture, a également profité de la clause de cession, sans amertume. "C’est un très beau moment de ma vie professionnelles et de ma vie privée parce que Libération a changé ma vie. Ça m’a déniaisé à tous points de vue, intellectuellement, professionnellement, dans tous les domaines ", confie-t-il au micro de Marie Mutricy. A la question de devoir quitter le journal après y avoir passé plus de 30 ans, Gérard Lefort répond avec légèreté. "Après Libération, la libération ! Un sentiment d’allégement et d’être libéré, non pas d’un poids mais d’une histoire ... en route pour d’autres j’espère ", explique-t-il.
Le président de la société des personnels de Libération parle lui d'appel d'air, de rédaction renouvelée et convaincue par Libération. Le principal défi reste le budget alloué au nouveau projet, et notamment l'investissement dans l'outil numérique. Une nouvelle formule papier sortirait en mars, la refonte du site internet est pour mai, le déménagement du siège du journal, rue Béranger depuis 1987, est prévu pour juin.
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