: Vidéo "La Bougie du Sapeur", le seul "quotidien" qui sort uniquement le 29 février
L'édition de 2020, le onzième numéro, doit arriver dans les kiosques dès vendredi.
Une publication unique en son genre depuis quarante ans. La Bougie du Sapeur, qui se présente comme un quotidien, ne sort que le 29 février, tous les quatre ans. L'édition de l'année 2020, le onzième numéro du journal, doit arriver dans les kiosques dès vendredi 28 février.
Avec ses vingt pages de calembours, jeux de mots, vraies et fausses interviews, billets grivois et commentaires plus ou moins sérieux sur l'actualité des quatre dernières années, La Bougie du Sapeur entend défendre le "politiquement incorrect".
Une page "Dernière minute"
En une de ce numéro à la maquette rouge et noire, un papier sur le coq Maurice, un titre annonçant le retour de feu Thierry Le Luron, un autre sur l'usage de l'anglais en temps de Brexit et des entretiens de la cheffe Hélène Darroze, de l'humoriste Philippe Chevallier ou du candidat à la mairie de Paris Cédric Villani.
"Les grandes rubriques sont celles d'un quotidien que l'on retrouve de manière systématique : vie politique, vie économique, vie internationale... Et puis, plus vous avancez dans le journal, plus vous avez des sujets plus légers : le spectacle, le sport et, la cerise sur le gâteau pour un journal qui a notre périodicité, nous avons évidemment une page 'Dernière minute'", détaille son rédacteur en chef, le truculent vicomte Jean d'Indy.
Une équipe d'une dizaine de bénévoles, dont certains sont journalistes, le font vivre tous les quatre ans. Nouveauté cette année, des jeunes d'une vingtaine d'années ont intégré la rédaction : "On a rajeuni la moyenne d'âge car il faut qu'on prépare la suite", explique Jean d'Indy. L'une de ces nouvelles recrues, Melchior Riant, journaliste de 25 ans qui travaille pour Technikart, apprécie "la liberté de ton", "les conférences de rédaction qui ont lieu au resto et avec du bon vin".
"Un conservatoire de l'humour gaulois"
"La Bougie, c'est un conservatoire de l'humour gaulois. Il y a des jeux de mots, des à peu près, des contrepèteries, il y a toutes les formes d'humour de la tradition française. Il faut qu'on la perpétue, et donc il faut que l'on demande à des jeunes de se plonger dans notre univers et de prolonger ce que l'on a construit", souligne Jean d'Indy.
Tiré à 200 000 exemplaires, le journal est vendu au prix de 4,80 euros en France, en Belgique, au Luxembourg et en Suisse. Le numéro 10 s'était écoulé à 130 000 exemplaires. Les ventes permettent à ce journal sans publicité de financer son prochain numéro. Il reverse aussi une partie de ses recettes à l'association A tire d'aile, qui accompagne les personnes autistes et épileptiques.
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