Passoires énergétiques : l'évolution de la réglementation entraîne une hausse des arnaques aux diagnostics

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 4 min
Passoires énergétiques : les arnaques aux diagnostics explosent
Passoires énergétiques : les arnaques aux diagnostics explosent Passoires énergétiques : les arnaques aux diagnostics explosent (France 2)
Article rédigé par France 2 - M. Bourgault, J. Jonas, R. Duroselle, M. Cribier, C. Génévrier, P. Brame, A. Da Silva
France Télévisions
France 2
Des propriétaires font réaliser un faux diagnostic de performance énergétique pour pouvoir louer ou vendre leur bien, considéré comme une passoire thermique.

C'est l'une des principales mesures prises pour lutter contre l'habitat indigne : à compter de janvier 2025, les propriétaires ne pourront plus mettre en location les logements dont le diagnostic de performance énergétique (DPE) est classé G. Une manière de réduire le nombre de passoires thermiques, qui représentaient début 2023 7% du parc des résidences principales, selon l'Observatoire national de la rénovation énergétique.

Les diagnostics énergétiques peuvent donc faire basculer une vente. Alors, pour éviter de se lancer dans des travaux qui peuvent être coûteux, certains propriétaires n'hésitent pas à faire appel à des escrocs pour falsifier ces diagnostics.

Des dérives qui se multiplient

En quelques clics sur des messageries en ligne, il est possible de se faire envoyer de faux DPE classés E ou F sans même faire venir de diagnostiqueur. D'autres techniciens travaillent hâtivement et ferment les yeux sur certains manquements pour améliorer la note finale.

Ces dérives font dire à certains professionnels que le secteur est désormais vérolé. En cas de fraude, le locataire d'un logement concerné "peut faire un recours auprès du tribunal du lieu de situation du logement pour demander des dommages et intérêts ou l'annulation du bail", écrit service-public.fr.

Retrouvez l'intégralité de l'enquête dans la vidéo ci-dessus.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.