Plan de relance : les trains soutenus
Le rail va bénéficier d'une enveloppe de 4,7 milliards d’euros dans le cadre du plan de relance. L’État veut proposer une offre alternative aux transports routiers et désenclaver certaines villes.
Cap sur la Tours-Loches en Touraine. Cette petite ligne, qui existe depuis plus de 140 ans, court sur 47 kilomètres de voies. Aujourd’hui, seuls 1 000 voyageurs l'empruntent quotidiennement. Mais pour eux, cette ligne est essentielle. "C’est comme dans un bistrot ici, on connait tout le monde par son prénom. On ne connait pas leur nom de famille, on ne sait pas exactement où ils habitent mais (...) on arrive toujours à discuter de tout et de rien", raconte une usagère.
Faire battre le coeur des territoires
Pour les régions, l’enjeu est colossal. "C’est de l’argent public qui est bien utilisé, avec des retombées. Est-ce qu'on peut penser que des activités économiques se déploieraient sur une petite ville qui serait coupée du monde et aurait aucune relation par le rail ?", questionne François Bonneau, président de la Région Centre-Val de Loire. Pour la sauver, il a fallu débourser 32 millions d'euros de travaux pour la rénovation des voies, et 1 million supplémentaire est nécessaire pour l’entretien chaque année. Désormais, l’objectif est de séduire plus de voyageurs et de remettre davantage de trains sur la ligne.
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