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Loi pouvoir d'achat : "Il n'y aura pas un kopeck de plus pour les salaires dans le privé", regrette le communiste Fabien Roussel

Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, appelle sur franceinfo jeudi à une "conférence sociale des salaires" pour mettre à l'ordre du jour une augmentation générale des salaires.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Fabien Roussel, député du Nord, secrétaire national du PCF, était jeudi 7 juillet l’invité du 8h30 franceinfo.   (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Il n'y aura pas un kopeck de plus pour les salaires dans le privé", "il n'y aura rien", a regretté Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), jeudi 7 juillet sur franceinfo, alors que le projet de loi sur le pouvoir d'achat doit être présenté dans l'après-midi en Conseil des ministres.

>> Le projet de loi sur le pouvoir d'achat en six questions

La veille, sur TF1, la Première ministre, Élisabeth Borne, a demandé aux entreprises de "prendre leurs responsabilités", appelant celles "qui ont des marges financières" a "augmenter leurs salariés", via des "augmentations de salaires" ou bien des "primes exceptionnelles de pouvoir d'achat". "Ça fait cinq ans qu'ils demandent aux entreprises privées : 'il faudrait faire des efforts', 'faites quelque chose', etc", a raillé Fabien Roussel.

Selon le député du Nord, il y a "120 filières professionnelles aujourd'hui, 120 branches sur 170 dont le salaire minimum est inférieur au Smic". "Les salariés sont obligés aujourd'hui de se mettre en grève pour obtenir quelques augmentations dérisoires", a-t-il déploré. Pour lui, il faut "une conférence sociale des salaires pour mettre à l'ordre du jour une augmentation générale des salaires".

Fabien Roussel se joindra-t-il à la "grande marche contre la vie chère", que le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, appelle de ses vœux pour septembre ? "Je pense qu'il va falloir résister, se mobiliser, dire ce que nous voulons", a-t-il répondu. "Il y a des députés qui viennent de rentrer à l'Assemblée nationale", mais "si ça n'avance pas, c'est le peuple qu'il va falloir faire entrer à l'Assemblée nationale et on sera mobilisés pour dire ce qu'on veut : hausses de salaire, égalité salariale femmes-hommes, revenus étudiants pour ceux qui n'ont pas les moyens de payer leurs études". "On va remettre tout ça à l'ordre du jour à la rentrée", a-t-il affirmé.

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