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Belgique : quand les retraités français s’expatrient dans des maisons de repos belges

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Belgique : quand les retraités français s’expatrient dans des maisons de repos belges
Belgique : quand les retraités français s’expatrient dans des maisons de repos belges Belgique : quand les retraités français s’expatrient dans des maisons de repos belges (France 2)
Article rédigé par France 2 - J.Gasparutto, F.Caër, S.Wolfahrt, F.Peeters
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En Belgique, dans des maisons de vie, les soignants sont aussi des confidents et parfois même des amis des résidents. Une ambiance plus chaleureuse si bien que de nombreux Français ont fait le choix de s'y installer.

À l’ouest de la Wallonie, Rongy (Belgique) est l’un des derniers villages avant la France. Mais dans une maison de retraite, il n’y a pas de frontière. La moitié des résidents sont français. Renée et son mari sont arrivés en janvier dernier. Ils sont venus avant tout car la résidence coûte moins cher qu’en France. Entre les deux pays, les tarifs mensuels varient parfois du simple au double. En Belgique, les établissements reçoivent des subventions de l’État qui leur permettent de proposer des prix plus abordables. À la différence de la France, le tarif est le même pour tous quel que soit le niveau de dépendance.

600 euros d’écart

Le long de la frontière, le phénomène est le même partout. À Cul-des-Sarts (Belgique), un autre établissement accueille 96 résidents dont un tiers est français. À 90 ans, Geneviève Marteaux a quitté sa maison de retraite française afin de venir en Belgique pour des raisons financières. "C’était trop cher pour moi, j’ai été obligée de vendre ma maison. Ici, c’était moins cher, il y avait 600 euros d’écart, alors c’est quand même appréciable", confie-t-elle. La qualité d’accueil pousse aussi les soignants à s’expatrier.

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