Cet article date de plus d'un an.

"Casserolades" : "Il faut respecter le président de la République", estime le président du Sénat Gérard Larcher

Publié
Article rédigé par franceinfo
Radio France
"On peut être en désaccord, on peut le manifester. Mais je crois qu'à un moment, il faut retrouver la raison", a réagi Gérard Larcher sur franceinfo alors qu'il était interrogé sur le climat social dans le pays.

"Il faut respecter le président de la République", a estimé mercredi 26 avril sur franceinfo le président LR du Sénat Gérard Larcher, à propos des casserolades et nombreuses manifestations observées lors des déplacements du président de la République, des ministres et des élus macronistes depuis le 17 avril et la promulgation de la réforme des retraites par Emmanuel Macron. "On peut être en désaccord, on peut le manifester. Mais je crois qu'à un moment, il faut retrouver la raison", a-t-il réagi sur franceinfo le président du Sénat LR Gérard Larcher alors qu'il était interrogé sur le climat social dans le pays. Certains élus dénoncent notamment des tentatives d'intimidation de la part de ces manifestants. "Retrouver la raison, c'est cesser ces agressions vis-à-vis des élus, vis-à-vis des ministres", a-t-il ajouté. "Il faut que chacun retrouve la raison. Il va falloir se retrouver, parler, négocier". 

Elisabeth Borne dévoile mercredi depuis l'Elysée la feuille de route des "cent jours d'apaisement" et "d'action" décrétés par Emmanuel Macron jusqu'au 14 juillet. Interrogé sur ce sujet, le président du Sénat souhaite que les partenaires sociaux se mettent autour de la table suivant cette feuille de route. "La page des retraites n'est pas tournée", estime Gérard Larcher, appelant désormais à "écrire un certain nombre de dispositifs d'accompagnement social". "Il y a du grain à moudre et ce grain-là, il faut le transformer en bonne farine dans l'intérêt des salariés, dans l'intérêt des entreprises, dans l'intérêt tout simplement de notre pays". 

Interrogé enfin sur une éventuelle coalition de gouvernement passé entre l'exécutif et le parti LR, le président du Sénat estime que "pour faire une coalition, il faut un projet, un contrat et une majorité. Les conditions pour créer une coalition, elles ne sont pas réunies aujourd'hui". "Mon horizon, c'est les élections sénatoriales en septembre", a-t-il terminé, évacuant la possibilité d'une candidature de sa part à Matignon. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.