Des élus de La France insoumise assisteront au congrès de la CGT, malgré les tensions entre Philippe Martinez et Jean-Luc Mélenchon

Les partis de gauche seront à Clermont-Ferrand (Auvergne) cette semaine pour le congrès national de la CGT. Un rendez-vous habituel pour la gauche mais qui prend un résonnance particulière, en pleine contestation de la réforme des retraites. La France insoumise, pourtant en froid avec le syndicat, sera bien de la partie. "Cette présence exprime une volonté forte d’un travail commun entre organisations syndicales et politiques qui partagent des objectifs communs", précise LFI dans un communiqué.

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Le secrétaire général de la CGT, qui sera remplacé à la fin de cette semaine, entretient depuis des années des relations tendues avec Jean-Luc Mélenchon. Le 19 février, sur le plateau de BFMTV, Philippe Martinez a même accusé LFI et son ancien candidat à la présidentielle de "ne pas favoriser la clarté des débats" sur la réforme des retraites et de vouloir "s'approprier le mouvement social pour reléguer les syndicats au second plan".

Écouter "les revendications du monde du travail"

Jean-Luc Mélenchon ne fera pas le déplacement à Clermont-Ferrand mais une délégation de membres de LFI sera présente, dont le proche de l'ancien candidat à la présidentielle, Manuel Bompart. Le coordinateur de la La France insoumise sera accompagné de Clémentine Autain, Aurélie Trouvé, Thomas Portes ou encore Éric Coquerel.

La France insoumise assure qu'elle profitera du congrès pour écouter "les revendications programmatiques portées par le monde du travail". Le parti souligne aussi ses revendications communes avec la CGT : "Nous sommes favorables à la retraite à 60 ans, à une augmentation du Smic et de l’ensemble des salaires, et à des mesures pour le partage des richesses et la justice fiscale."