Emmanuel Macron : une soirée au théâtre très perturbée
Quelque 30 manifestants ont réussi à s'engouffrer, dans le hall du théâtre parisien des Bouffes du Nord, où le couple présidentiel assistait à une représentation vendredi 17 janvier.
Des opposants à la réforme des retraites sont parvenus à entrer dans le hall du théâtre des Bouffes du Nord à Paris, où le président et son épouse assistaient à une représentation, vendredi 17 janvier. Deux tweets ont informé les manifestants de la présence du chef de l'État : un d'un groupe qui se baptise Comité de grève du 17e arrondissement de Paris, un d'un journaliste-militant. Les deux messages invitent les mécontents à se rassembler.
Une légitimité à la contestation, mais pas à la violence
Par précaution, le chef de l’État est mis en sécurité durant quatre minutes, le temps d'interpeller le journaliste auteur du message. Il a été placé en garde à vue pour participation à un groupement pour commettre des violences. Une nouvelle action coup de poing condamnée par une partie de la classe politique. "Il y a une légitimité totale à la contestation de la politique qui est menée, mais elle ne peut pas se faire par l'intermédiaire de violences", souligne Marine Le Pen, présidente du RN. L'Élysée indique que le président continuera d'assister à des représentations culturelles.
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