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Grève contre la réforme des retraites : "Il n'y a pas de prévision de difficultés logistiques" dans les stations-service, assure la Fédération française des Combustibles, Carburants & Chauffage

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Article rédigé par franceinfo
Radio France
La CGT pétrole lance un mouvement de grève à partir de jeudi dans les raffineries. Frédéric Plan, délégué général de FF3C appelle les automobilistes à ne pas faire de stock de carburant, au risque de provoquer des pénuries.

Alors que le syndicat CGT Pétrole appelle à la grève jeudi 19 janvier dans les raffineries pour dénoncer la réforme des retraites, le délégué général de la Fédération française des Combustibles, carburants et chauffage (FF3C), Frédéric Plan, se veut rassurant, et affirme ce mardi sur franceinfo qu'il n'y "a pas de prévision de difficultés logistiques" dans les stations-service pour l'instant. Il appelle donc les automobilistes à la retenue : "N'allez pas créer de problème là où il n'y en a pas".

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Le délégué général de FF3C constate que depuis le week-end dernier certaines stations sont confrontées à un "phénomène de sur-remplissage partiel". Des automobilistes "remplissent leur réservoir sans forcément consommer" le carburant. Frédéric Plan observe une "augmentation des volumes de certaines stations de l'ordre de 5 à 20%", ce qui "semble témoigner de l'inquiétude de certains consommateurs". Or, "le consommateur peut contribuer lui-même à créer un peu de tension" et donc d'éventuelle pénurie.

"Si tout le monde décide de mettre 10 litres de plus dans son réservoir, cela signifie qu'il faudra mettre sur le marché plus de 300 000 mètres cube, alors que le marché quotidien est plutôt de 120 000".

Frédéric Plan

à franceinfo

Cette surconsommation, poursuit Frédéric Plan, est particulièrement visible "dans les régions qui ont été affectées par les difficultés d'approvisionnement en carburant l'automne dernier", lors d'un précédent mouvement social dans les raffineries et dépôts de carburant de TotalEnergies et Esso-ExxonMobil. Le délégué général de FF3C évoque notamment les Yvelines, le Pas-de-Calais ou la Champagne-Ardenne, où "les consommateurs sont sensibles" et plus inquiets car ils ont été particulièrement affectés "par le mouvement social d'octobre-novembre". Mais, Frédéric Plan est catégorique, on n'est " pas du tout aujourd'hui dans la même situation" en termes de difficultés d'approvisionnement.

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