Grève contre la réforme des retraites : la CGT veut provoquer une pénurie de carburants
La CGT-Chimie appelle à multiplier les blocages de raffineries de pétrole et promet des difficultés d'approvisionnement dans peu de temps. Le gouvernement assure qu'il n'y aura pas de pénurie.
Arrêter le raffinage du pétrole sur certains sites, c'est la nouvelle menace de la CGT. Particulièrement concernées, la raffinerie de Grandpuits en Seine-et-Marne, et Lavéra dans les Bouches-du-Rhône. Sébastien Varagnol, un syndicaliste de la CGT, affirme que la production est ralentie : "Nous, on est en train d'entreprendre les manœuvres d'arrêt, alors il faut savoir qu'une raffinerie pour s'arrêter ça met plusieurs jours. Pour nous, il faut compter une quinzaine de jours. Notre raffinerie produit 50% de moins actuellement".
Pas encore de pénurie
Des raffineries bientôt à l'arrêt ? Le pétrolier Total qui en possède cinq, dont celle de Grandpuits, dément formellement : "L'arrêt d'une raffinerie est une décision qui ne peut être prise que par la direction. C'est un site Seveso, ce ne sont pas les syndicats qui décident." Mardi 24 décembre, les autorités disent n'avoir aucune inquiétude sur une éventuelle pénurie de carburant. Malgré tout, certains automobilistes prennent leurs précautions, comme à Marseille (Bouches-du-Rhône). Seuls deux dépôts de carburant sur 200 connaissent des difficultés temporaires.
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