Grève du 19 janvier : une mobilisation nationale très suivie dans les transports
À petites foulées pour arriver à la gare de Nice (Alpes-Maritimes). À 7 heures jeudi matin 19 janvier, les voyageurs se pressent pour ne pas rater les quelques trains annoncés. À Nice, la grève paralyse les transports. Très peu de trains et aucun tramway. Sur le quai, une employée n’a plus qu’une seule solution : "J’attends mon patron qui va m’emmener au travail", indique-t-elle.
Des gares presque vides
D’autres ont décidé de sortir leur vélo. "C’est spécial jour de grève", déclare une cycliste. Si tous les déplacements sont pénibles, les passants interrogés semblent compréhensifs vis-à-vis de cette grève. "Je comprends tout à fait, mais on ne peut pas tous faire grève, malheureusement", regrette une femme. "Je suis à la retraite dans 8 ans, et j’aimerais éviter que ça traîne encore deux années de plus", témoigne une passante, solidaire. À l’autre bout de la France, dans la gare quasi vide de Strasbourg (Bas-Rhin), il y a tout de même un peu de grogne chez des touristes allemandes, prises au dépourvu.
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