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Immigration : "Il faut toujours se méfier d'instrumentaliser un sujet pour jouer sur les peurs", juge Laurent Berger (CFDT)

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Immigration : "Il faut toujours se méfier d'instrumentaliser un sujet pour jouer sur les peurs", juge Laurent Berger (CFDT)
Immigration : "Il faut toujours se méfier d'instrumentaliser un sujet pour jouer sur les peurs", juge Laurent Berger (CFDT) Immigration : "Il faut toujours se méfier d'instrumentaliser un sujet pour jouer sur les peurs", juge Laurent Berger (CFDT) (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est l'invité des "4 Vérités" de France 2, mercredi 18 septembre.

Emmanuel Macron souhaite remettre l'immigration au centre de sa politique pour mieux faire face au FN. "Il faut traiter la question de l'immigration, mais il faut la traiter avec humanité, avec ce que sont les valeurs de notre pays. Avec cette ouverture qui a toujours été la nôtre, mais en se disant que l'on n’a pas face à nous un afflux de personnes qui rentreraient sur le territoire français. Je crois qu'il faut toujours se méfier d'instrumentaliser un sujet qui mérite d'être discuté [...] pour jouer sur les peurs", explique Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT et invité des "'4 Vérités" de France 2, mercredi 18 septembre.  

"Il y a un problème de pouvoir de vivre"

"Il y a un problème de pouvoir de vivre. [...] Cela veut dire la façon dont on peut vivre décemment de ses revenus, la façon dont on peut se déplacer, se loger dans de bonnes conditions, accéder à des emplois qui ne soient pas précaires, accéder au système de santé, aux services publics. C'est d'abord ces questions-là qui ont créé beaucoup de sentiment de délaissement dans la population", tranche Laurent Berger.

Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, souhaite défendre le régime spécial des forces de l'ordre, compte tenu de la dangerosité de leur mission. "Les forces de l'ordre ont une mission dangereuse, c'est normal que ce soit traité lors de la question des retraites. Tout comme tous ceux qui subissent des métiers pénibles, et ils sont nombreux dans le BTP, dans la grande distribution, dans l'agroalimentaire, doivent avoir la reconnaissance de leur pénibilité. C'est le combat que nous menons dans cette concertation sur les retraites", conclut Laurent Berger.

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