Manifestations : un rapport remet en cause la légitimité de certaines gardes à vue
Selon un rapport qui vient de paraître, le 23 mars, jour de manifestation contre la réforme des retraites à Paris, est l’une des journées les plus critiquable du point de vue des arrestations. Ce jour-là, 127 personnes sont interpellées et placées en garde à vue. Une jeune fille qui en a fait partie ignorait le motif de son interpellation. Après 23h de garde à vue, elle est finalement relâchée sans charge, comme 83% des cas.
La préfecture de police de Paris nie les accusations
La contrôleuse générale des lieux de privations de liberté, Dominique Simonnot, dénonce dans son rapport des atteintes aux droits fondamentaux. "C’est illégal de placer en garde à vue des gens contre lesquels il n’existe aucune suspicion", rappelle-t-elle. Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, dit être conscient du problème mais réfute le principe d’arrestation arbitraire. Les avocats d’une centaine de personnes ont porté plainte pour privation de liberté et atteinte à la liberté de manifester.
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