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Réforme des retraites : à son Conseil national, le parti Renaissance veut "aller vers une nouvelle étape" après la promulgation de la loi

Devant le Conseil national du parti présidentiel Renaissance, la Première ministre a assuré samedi que le gouvernement était "déterminé à accélérer" encore le rythme des réformes alors que celle des retraites a été adoptée.
Article rédigé par franceinfo
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La Première ministre, Elisabeth Borne, prononce un discours à la tribune du conseil national du parti Renaissance à Paris, le 15 avril 2023. (THOMAS SAMSON / AFP)

La Première ministre s'exprimait pour la première fois depuis la validation partielle de la réforme des retraites par le Conseil constitutionnel, suivie de sa promulgation par le président de la République. Élisabeth Borne a assuré être déterminée "à accélérer" les réformes après celle des retraites, lors d'un discours prononcé devant le Conseil national du parti Renaissance, samedi 15 avril à Paris.

>> Réforme des retraites : que va-t-il se passer après la promulgation de la loi ?

Deux jours avant l'allocution d'Emmanuel Macron, le parti Renaissance s'est fixé la mission de nourrir le projet du gouvernement pour l'avenir. Pour cela, il réunit les 400 membres de son parlement interne pour son Conseil national. Une après-midi de réflexion où le président du parti Stéphane Séjourné commence par une séance de câlinothérapie et salue l'investissement de ces militants et élus. Il sait que ces dernières semaines ont été tendues sur fond de réforme des retraites. Mais l'ambiance générale n'est pas à la morosité.

"Le seul écueil, c'est l'immobilisme"

Invité sur scène, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, affiche sa satisfaction : "C'est un jour important, la réforme des retraites a été adoptée. Elle a été validée par le Conseil constitutionnel. Elle a été promulguée par le président de la République. Il est bon de le rappeler face à ceux qui appellent au soulèvement, face à ceux qui contestent la légitimité du Conseil constitutionnel et de nos institutions." Il demande aux militants présents de défendre ce bilan, d'entendre les inquiétudes de la rue et de se tourner vers l'avenir.

"Projeter le pays sur plusieurs années et sur plusieurs décennies. Dans le domaine qui est le mien. Nous voulons le plein emploi, le travail pour tous. Cela doit rester notre objectif et nous y arriverons en 2027."

Bruno Le Maire, ministre de l'Économie

L'avenir, c'est aussi le principal thème choisi par le ministre du Travail, Olivier Dussopt : "Le seul écueil, c'est l'immobilisme. C'est de considérer que parce que les choses sont difficiles, qu'il ne faudrait rien faire ou attendre. D'abord, si nous attendons les déficits ne nous n'attendrons pas. Et puis, surtout, les victimes de l'immobilisme sont les plus fragiles, si on ne fait rien pour l'école, si on ne fait rien pour la santé, si on ne fait rien pour le travail à nouveau."

La justice fiscale comme "nouvelle étape" ?

Le ministre du Travail cite le partage de la valeur ou encore une meilleure organisation du travail. Croisé au détour d'une allée de ce Conseil national. Gabriel Attal, ministre chargé des Comptes publics, ne veut pas non plus s'appesantir sur le passé. Il faut "surtout maintenant aller vers une nouvelle étape, c'est ça qui m'importe, explique le ministre.

"Aujourd'hui il y a des Français de classe moyenne qui travaillent et qui ont le sentiment de ne pas en avoir toujours pour leur travail ou leurs impôts. Ces Français veulent pouvoir vivre dignement et accéder au service public. Je suis ministre du Budget, donc je regarde ce que nous disent les contribuables."

Gabriel Attal, ministre chargé des Comptes publics

La "justice fiscale", un refrain entonné aussi par la chef des députés Aurore Bergé. Autant d'indices sur les futures priorités du gouvernement.

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